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Le photographe italien Gabriele – Ghigo – Roli travaille à la fois en Italie et à l'étranger, ayant une longue expérience dans différents domaines : patrimoine culturel, photographie géographique et de voyage, photographie aérienne, reproductions de fac-similés. Il se distingue notamment par la photographie en très haute résolution, qu'il a choisie pour réaliser une importante campagne photographique de toute la Chapelle Sixtine à l'échelle 1:1 (archives bientôt en ligne). Il gère chaque campagne photographique lui-même, de la conception à la réalisation finale, et en peaufine les aspects techniques et organisationnels. Il s’est notamment illustré dans la campagne photographique pour la réalisation d’un ouvrage complet sur la basilique Saint-François d’Assise en Ombrie. Ces photographies ont une importance historique et artistique particulière puisqu'elles ont été utilisées pour les restaurations des œuvres d'art après le tremblement de terre de 1997. Ghigo Roli a également beaucoup travaillé dans le secteur éditorial, publiant une quarantaine de livres sur l'art et la géographie, ainsi que de nombreux guides touristiques pour des éditeurs italiens et étrangers. Il a également réalisé de nombreux reportages pour les magazines internationaux les plus prestigieux. L’archive photographique de Ghigo Roli contient aujourd’hui plus de 200 000 images, disponibles chez Photo12 pour des utilisations éditoriales, commerciales, publicitaires et universitaires.
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Magnifiques voûtes décorées
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Fresque allégorique de la voûte de la salle de la Renommée de la famille Balbi, peinte par Valerio Castello et Giovanni Maria Mariani en 1755. Palais royal de Gênes (anciennement Palazzo Balbi Durazzo), Italie.
Ghigo Roli a sillonné le nord de l'Italie pour en photographier les plus beaux lieux, ceux connus mais aussi les méconnus. Après montage d'échafaudages afin d'accéder aux parties les plus hautes, il photographie minutieusement chaque parcelle de ces voûtes toutes aussi majestueuses les unes que les autres. De l'ancien couvent de San Paolo à Parme, à l'église Saint Sigismond à Crémone en passant par le Palais royal de Turin, l'église Sant'Andrea della Valle à Rome et le Palais Te à Mantoue.
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Les mosaïques byzantines et le cloître de la cathédrale de Monreale en Sicile
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"La création d'Eve". Scène appartenant à l'ensemble de mosaïques byzantines du dôme de la cathédrale de Monreale en Sicile.
Siège de l'archidiocèse de Monreale en Sicile, la cathédrale Santa Maria Nuova et son cloître sont représentatifs du style arabo-normand byzantin, synthèse des trois différentes cultures présentes en Sicile à cette époque. Tandis que le cloître - seule partie restante du monastère bénédictin - est composé de 26 arcades normandes et arbore en son centre la "Fontaine du Roi" voulue par Guilaume II, les murs intérieurs de la cathédrale présentent de magnifiques mosaïques à fond d'or du 13e siècle, exécutées par des artistes locaux et d'autres venus de Constantinople ou de Venise. La superficie totale de ces mosaïques représente 6 340 m2, soit la plus vaste surface de mosaïque du bassin méditerranéen.
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Les décors de Véronèse de la Villa Barbaro à Maser
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Fresque de la salle de l'Amour conjugal représentant le Tribunal de l'Amour, avec le juge Hymen sur les nuées, entre Junon et Vénus, face à la jeune mariée agenouillée entre son mari et son défenseur. Deux putti jettent des fleurs et un troisième tend une couronne de myrte, annonçant l'issue heureuse du procès (mariage). 1560-1561, Villa Barbaro, Maser, Italie.
La villa Barbaro fut édifiée à partir de 1554 pour les frères Barbaro, sur les plans de l'architecte Andrea Palladio. L'iconographie des salles de la villa, imaginée par Daniele Barbaro, est confiée à Véronèse. Le peintre fut fidèle aux thèmes favoris de la Renaissance : scènes mythologiques, épisodes religieux, amour, chance, paix et sagesse divine dialoguent d'un mur à l'autre, du plafond jusqu'au sol. Véronèse s'approprie véritablement l'espace architectural en inventant un jeu visuel grâce à l'usage de trompe-l'œil : cette relation entre fiction et réalité est caractéristique de l'apogée de son œuvre.
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La Villa Farnesina à Rome
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"Le Triomphe de Galatée", fresque de Raphaël représentant l'apothéose de la nymphe Galatée apparaissant entourée de créatures de la mer. 1513. 295 x 224 cm, salle de Galatée de la Villa Farnèse à Rome, Italie.
Construite entre 1505 et 1511, la Villa Farnesina (villa Farnèse) fut à l'origine commandée par un riche banquier siennois, Agostino Chigi. Ce n'est que plus tard qu'elle sera rachetée par le célèbre cardinal et futur pape Alexandre Farnese, et prendra son nom. De nombreuses fresques et décors ornent les murs de la somptueuse villa : celles de Raphaël dans la salle de Galatée, mais aussi les trompe-l'œil de la salle des Perspectives ou encore la voûte majestueuse de La loggia de Psyché, peinte également par Raphaël.
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Le plus ancien portrait connu de Dante Alighieri
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Portrait de Dante Alighieri, le plus ancien connu à ce jour, peint par Jacopo di Cione. Palais de l'Art des Juges et Notaires, Florence, Italie.
Récemment restaurées, les fresques du palais florentin ont mis au jour des portraits de poètes florentins qui représentent les plus anciens documentés de Dante et de Boccace. La représentation de Dante a suscité un grand intérêt car elle est éloignée de l'iconographie classique le présentant avec un nez très aquilin et l'air sévère. C'est en 1366 que Jacopo di Cione, frère d'Andrea Orcagna fut chargé de peindre ces fresques, qui furent en partie endommagées au siècle dernier par l'occupation des locaux par un magasin de tissus, les rouleaux d'étoffes frottant contre les murs peints...
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