|
|
1917
la guerre en plan-séquence
|
|
|
Production : Universal Pictures
|
|
1917 est le nouveau film-événement de Sam Mendes, qui suit deux soldats britanniques au cours de la Première Guerre mondiale. Encensé par la critique, le film s'attache à dépeindre le dramatique quotidien des champs de batailles, des tranchées et de la mort.
Outre sa force narrative et ses qualités visuelles indéniables, sa particularité réside aussi dans l'utilisation du fameux plan-séquence, ou scène sans coupe ni montage. Même si aujourd'hui le numérique permet de donner l'illusion d'un plan-séquence unique (plus de limitation des bobines de films), cela n'en est pas moins une prouesse technique destinée à couper le souffle et conférer un suspens supplémentaire à l'action en cours.
Tour d'horizon des plans-séquences mythiques du cinéma.
Attention :
veuillez entrer vos identifiants sur notre site pour pouvoir visualiser
toutes les images de la newsletter
|
|
|
The Shining, 1980
Filmé à hauteur du désormais célèbre tricycle bleu, la scène mythique de The Shining emmène le spectateur dans les couloirs de l'Overlook Hotel. Tout en frôlant les murs au ras du sol, Kubrick suit le petit Danny à mesure que l'angoisse monte.
Production : Warner Bros
|
|
Gravity, 2013
Le film d'Alfonso Cuarón est composé de nombreux plans-séquences plus époustouflants les uns que les autres. Le premier, long de 17 mn, met en scène Sandra Bullock et George Clooney lors d'un accident en pleine sortie extra-véhiculaire. Les plans allers-retours entre la vue d'ensemble depuis la Terre et le travail minutieux de réparation du satellite renforcent le sentiment de claustrophobie chez le spectateur.
Production : Warner Bros
|
|
|
L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat, 1895
Réalisé sans montage, le film des frères Lumière n'est composé que d'un seul plan, qui était appelé à l'époque "vue". Le plan-séquence en tant que tel n'apparaîtra qu'à partir des premiers montages.
Production : Lumière
|
|
La Corde, 1948
Limité par la longueur des bobines de l'époque, et pour renforcer le huis-clos et ainsi garder l'esprit de la pièce de théâtre originale, Hitchcock réalise le tour de force de ne quasiment faire qu'un long plan-séquence d'1h20. L'astuce principale pour limiter les coupes : faire passer la caméra dans le dos des personnages et ainsi passer à l'action suivante ("fondus au noir").
Production : Warner Bros
|
|
|
Orange mécanique, 1971
Dès la scène d'ouverture, Kubrick déroule un long travelling arrière dans le Korova Milkbar en partant du personnage principal, Alex. La caméra, fixée sur le regard angoissant d'Alex, dévoile petit à petit la bande de Droogies, verres de lait à la main, entourés de sculptures de femmes nues dans un décor psychédélique dérangeant.
Production : Warner Bros
|
|
L'Aurore, 1927
Il s'agit du premier plan-séquence de l'histoire du cinéma. A l'époque les films sont encore muets et les mouvements de caméra ne sont pas encore restreints par les dialogues. Friedrich Wilhelm Murnau filme alors un magnifique plan durant lequel le personnage principal, un paysan, traverse un champ au clair de lune pour retrouver sa maîtresse qui l'attend.
Production : Fox Film Corporation
|
|
|
Broken Flowers, 2005
Nul besoin de parcourir beaucoup de chemin pour faire un bon plan-séquence. Ici Jim Jarmusch filme son personnage principal en caméra fixe et ralentit le rythme de la scène, renforçant ainsi l'idée de solitude de Bill Murray.
Production : Focus Features
|
|
Birdman, 2014
Alejandro Iñarritu réalise un faux plan-séquence du début à la fin du film ; grâce au numérique, il est possible de tricher et de masquer les coupes. Ainsi, il dirige une chorégraphie réglée au millimètre et se faufile dans tous les recoins de chaque scène avec un résultat brillant.
Production : 20th Century Fox
|
|
|
Les Fils de l'homme, 2006
Scène d'ouverture choc du film : on suit le personnage principal, Clive Owen, dans les rues de Londres en proie au terrorisme. Le film présente 5 plans-séquences qui servent l'idée de chaos ambiant et d'état d'urgence que les personnages subissent, et qui en font une brillante oeuvre d'anticipation sur la dérive totalitaire et apocalyptique de nos sociétés.
Photo : Jaap BuitendijkUniversal Pictures
|
|
L'arche russe, 2002
Ici, le réalisateur Alexandre Sokourov réalise un film avec un seul et unique plan-séquence de 96 minutes, le plus long de l'histoire du cinéma. Afin de pouvoir maintenir l'attention du spectateur pendant près de 2 heures, les mouvements de caméra et le dynamisme du cadrage sont constamment présents.
Production : The Hermitage State Museum
|
|
LES FILMS SUR LA PREMIERE GUERRE MONDIALE
|
|
|
|
|
Production : United Artists
|
|
|
Photo : Bruno Calvo/2003 Productions
Représentation exclusive
|
|
|
Production : Universal Pictures
|
|
|
Production : World Entertainment
|
|
|
|
|
|
|
|