Jérôme Plon est photographe et réalisateur. Il commence sa carrière en tant que photographe de plateau auprès de Cédric Klapisch, son voisin d’enfance, sur le tournage du Péril Jeune (1994). Ils se suivront pendant plus de 15 ans au cours desquels Jérôme Plon devient son photographe de plateau attitré jusqu’à Casse-tête chinois en 2013. Sur un plateau, Jérôme Plon définit son rôle comme celui qui doit « savoir tirer des scènes tournées une image qui les résume bien afin de les condenser dans le temps, l’intensité et l’action. » Condenser le off et le on afin de donner envie au public d’aller voir le film. Tout en capturant l’essence d’une scène dans un cadre fermé, Jérôme Plon ouvre vers la fiction. Il sélectionne toujours soigneusement son cadre et la lumière qu’il laisse y pénétrer, ce qui lui permet de fabriquer un univers fictionnel et de moduler l’intensité de l’image. L’avènement du numérique, ses arrêts sur images et autres rushs vidéos non étalonnés qui servent à vendre le film, a mis à mal le métier de photographe de plateau. Véritablement convaincu qu’un tournage est avant tout une expérience humaine, Jérôme Plon est le témoin d’une époque où la frontière entre le vrai et le faux était floue et où le côté off de la mise en scène devait elle-même être mise en scène. Après avoir collaboré avec Jean-Pierre Améris, Nicole Garcia, Katell Quillévéré, etc, il a réalisé deux courts métrages et travaille actuellement sur un projet de long-métrage. Il travaille par ailleurs avec Hachette dans l'édition de guides touristiques et anime des conférences sur le cinéma auprès des professeurs et lycéens d'Île-de-France.
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